I Am Getting Comfortable With My Grief

Ander Monson

It fits in me like a fuse in a socket. Like a Swiss army blade to a newfound cut. Like chalk or winter-pressure-crack to sidewalk. A scar on an arm. A shell in the belly. Popcorn shrapnel caught in your gum. We are not hard as if made of teeth. Our enamel soft and white like cream like butter like British food like the color rot-gray like most foods without artificial coloring like animals born and moving underground like used-up gum like light. The sky turns different colors with you gone: brack and murk. Vines grow twice as fast in the week after your wake. The snow melts and shoots come up through it in the thinnest patches. This is not a sign of life continuing on, unabated. It is not symbolic of the new beginning I deserve so richly. Fir trees cease to be able to be burnt. They don't crack and spark hot in the fire. Fires die down. The birds even keep low to the ground. Out of fear or out of respect, the sheerness of the face, the cliff stretching up a hundred feet above, we don our crampons and test the rope again. What can I say to mitigate the part I played in your disappearance in your death. What possible motive can I ascribe to its recording, to the economic problem it presents me with. Either write or wait. Either stew or spew. Either guilt or gild. I gild your story with grief with golf across a gulf with gold. It is the reorganization of a drawer. It is the skipping of stones across the asphalt on the highway. I cannot enter grief any more easily than my stones can penetrate the road. They can smash a windshield, though. They can maim a dog. They can rain pestilence on a bully. They can leave marks long tunnels like mines where they move into the snow. If I heat them in the fire and throw them with my gloves, they can evaporate the solid directly into gas.

Empezando a sentirme cómodo con el duelo

JP Hanson

Translator's Note

Encaja en mi como un fusible en su caja. Como una navaja suiza en una herida fresca. Como una tiza o una rajadura invernal en la acera. Una cicatriz en un brazo. Una bala en el vientre. Restos de palomitas de maíz en las encías. No somos duros como los dientes. Nuestro esmalte blando y blanco como crema con mantequilla, como la comida británica como el color gris-podrido como la mayoría de los alimentos sin colorantes artificiales como los animales que nacen y se mueven bajo tierra como el chicle masticado como la luz. El cielo tiene otros colores sin ti: turbio y oscuro. Las enredaderas crecen el doble de rápido en la semana después de tu réquiem. La nieve se derrite y salen brotes donde hay menos nieve. Esta no es una señal de que la vida siga continuando, sin interrupción. No simboliza el nuevo comienzo que tanto merezco. Los abetos cesan de poder ser quemados. No se agrietan ni arden chispas en el fuego. Los incendios se apagan. Los pájaros incluso se mantienen al ras del suelo. Por miedo o por respeto, lo escarpado de la pendiente, el acantilado que se extiende cien pies hacia arriba, nos ponemos los crampones y probamos la cuerda de nuevo. Qué puedo decir para mitigar el rol que jugué en tu desaparición en tu muerte. Qué posible motivo puedo atribuir a su registro, al problema económico que me plantea. O escribir o esperar. O inquietarse o explotar. O culpar o dorar. Yo baño en oro tu historia con dolor con golf a través de un golfo con oro. Es la reorganización de un cajón. Es el rebote de las piedras sobre el asfalto de la carretera. No puedo entrar en el duelo más fácilmente de lo que mis piedras pueden penetrar la calzada. Sin embargo, pueden romper un parabrisas. Pueden mutilar a un perro. Pueden hacer llover la peste sobre un abusón. Pueden dejar marcas largos túneles como minas donde se meten la nieve. Si las calientas en el fuego y las arrojó con mis guantes, pueden evaporar el sólido directamente a gas.

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Je suis en train d’être à l’aise avec mon deuil

Grace Hawkins

Translator's Note

Il me va comme un fusible dans une prise. Comme un couteau suisse dans une plaie récente. Comme la craie ou la fissure d’hiver de pression sur le trottoir. Une cicatrice sur le bras. Un obus dans le ventre. Des shrapnels du pop-corn pris dans la gencive. Nous ne sommes pas durs comme si nous étions faits de dent. Notre émail mou et blanc comme la crème comme le beurre comme la bouffe britannique comme la couleur grise-pourrie comme la plupart des aliments sans colorants artificiels comme des animaux qui sont nés et bougent sous-terre comme un chewing-gum mâché comme la lumière. Le ciel change de couleur avec toi parti: glauque et septique. Les vignes poussent deux fois plus vite la semaine suivante ta veillée. La neige fond et les pousses la traversent aux carrés les plus fins. Ceci n’est pas un signe que la vie continue sans relâche. Ce n’est pas un symbole du nouveau départ que je mérite grandement. Les sapins cessent de pouvoir être brûlés. Ils ne crépitent pas et ne se craquellent pas, chauds dans le feu. Les feux meurent. Même les oiseaux restent au ras du sol. Par peur ou par respect, la pente escarpée, la falaise culmine à cent pieds au-dessus, nous revêtons nos crampons et revérifions la corde. Que puis-je dire à atténuer mon mauvais rôle dans ta disparition dans ta mort. Quelle motivation possible puis-je attribuer au enregistrement, au problème économique qu’il me pose. Soit écrire ou dépérir. Soit bouillir ou jaillir. Soit la douleur ou la dorer. Je dore ton histoire avec le deuil avec une dorade dorénavant avec de l’or.  C’est la réorganisation d’un tiroir. C’est le ricochet des pierres sur l’asphalte de l’autoroute. Je n’arrive pas à entrer le deuil plus facilement que mes pierres pénètrent la rue. Ils peuvent fracasser un pare-brise, pourtant. Ils peuvent estropier un chien. Ils peuvent faire pleuvoir la pestilence sur une brute. Ils peuvent laisser des traces, des tunnels longs où ils traversent la neige. Si je les chauffe dans le feu et les jette avec mes gants, ils évaporent le solide directement en gaz.

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